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Cannes avec Chanel, look Clo Kroneberger et la première de Partir un Jour, d’Amélie Bonnin

En quittant Paris pour venir à Cannes, j’ai eu la chance de recevoir les conseils de Clo Kroneberger. En plus de choisir les tenues pour les premières et les rendez-vous professionnels, elle m’a dit une phrase que je n’ai jamais oubliée :

« Sois à l’aise. Être chic, c’est être habillée de la meilleure façon possible pour toi. »

C’est exactement ce que j’ai ressenti ce jour-là : une jupe de l’atelier Clo Kroneberger, un tailleur issu du vestiaire de Fernanda Afonso et des accessoires Chanel. Je ne m’attendais pas à être la dernière à fouler le tapis rouge, pendant que l’équipe me demandait de courir avant la fermeture des portes – mais c’est pourtant ce qui s’est passé. Et quelle surprise : le noir et blanc conseillé par Clo correspondait parfaitement à la palette de couleurs de l’équipe du film.

Cannes, c’est une Croisette où certains courent pour les photos… et d’autres courent pour faire bouger les choses. Je fais partie de ce deuxième groupe.

Assister à  Partir un Jour dans la mythique Salle Lumière, en vibrant à chaque scène, était déjà bien suffisant — les photos devenaient secondaires.

Et quelle émotion d’assister à un moment historique :C’est la première fois qu’un premier long-métrage réalisé par une femme a été choisi comme film d’ouverture du Festival de Cannes.Un film sensible, signé Amélie Bonnin, qui marque aussi une avancée symbolique pour les femmes dans le cinéma.

Ce texte est un remerciement sincère pour l’affection de Clo et de Fernanda, pour le Festival de Cannes, qui nous offre la chance d’être là où se construit le cinéma de demain, et pour toute l’équipe qui travaille « en coulisses » pour que chaque première devienne réalité.

Être à Cannes, c’est bien plus que suivre les projecteurs. C’est chercher des réponses pour une agenda globale — pour la planète et pour les personnes. C’est voir les avancées concrètes en matière d’égalité de genre, sentir les pas qui rapprochent les récits des réalités, et accompagner un cinéma qui se construit pour les générations futures. Et cela, tout simplement, émeut profondément.

 




 
 
 

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